L’agriculture du Languedoc-Roussillon, et en particulier la viticulture, est à la recherche de cultures de diversification : diversifier l’offre locale, s’ouvrir à de nouveaux débouchés économiques.
Grâce aux récentes études qui montrent l’intérêt du kaki pour la santé* et la préoccupation toujours plus grande du public sur la qualité et les avantages nutritifs de son alimentation, il devient raisonnable d’envisager qu’une filière kaki puisse se développer dans les années à venir. Le fruit se récolte à l’automne-hiver, dans une période où l’offre de fruits est restreinte.
Si le « Rojo brillante », variété espagnole qui nécessite un traitement chimique anti-astringente, domine actuellement le marché, il existe également des variétés naturellement non astringentes, qui peuvent se récolter fermes et possèdent des qualités gustatives égales ou supérieures à "Rojo Brillante". Elles sont peu développées commercialement.
Etant donné les grandes parts de marchés que détient déjà le kaki espagnol, il semble que la mise en place et la pérennité d’une filière locale doivent passer par la proposition d’un produit haut de gamme sur le plan gustatif et qualitatif. La culture est rustique, et la quasi absence de bio-agresseurs justifie d’emblée une conduite des arbres en agriculture biologique.
Dans ce contexte une production "bio" de variétés non astringentes à haute valeur gustative est sans doute la meilleure réponse pour occuper ce segment de marché.
L’étude réalisée en 2009 avait également montré l’existence d’autres segments de marché très particulier, sur lesquels il convient de rester en veille : compléments nutritifs, usages non alimentaires,…
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