Grenadier dans le sud de la France : Bioagresseurs et pistes de protection
- Sur le système racinaire :
- Nématodes (Méloidogynes) : affaiblissement de la plante
- Pourriture du tronc (Phytophtora) : surtout dans les secteurs argileux et humide
- Sur la plante :
- Zeurère (zeuzera pirina) : extrêmement polyphage, la larve de ce lépidoptère creuse des galeries dans le bois. Les vols ont lieu entre juin et mi-août.
- Pucerons : surtout pénalisants pour les jeunes vergers, attaquent les jeunes pousses.
- Sur les fruits :
- Mouche méditerranéenne (Ceratitis capitata Wied) : en zone méditerranéenne c’est le ravageur du fruit le plus dangereux. Elle apparait dès le mois de juillet et dépose ses œufs dans la grenade même. Les œufs éclosent rapidement et donnent naissance à des petites larves blanchâtres qui s’attaquent à la pulpe du fruit. Elle se transforme en une masse grisâtre, décomposée, alors que la surface reste intacte. La lutte se fait par piégeage massif.
- Cochenilles : peuvent être contrôlées par les prédateurs naturels, ou, à défaut, par des huiles hivernales.
- Acariens : plus rare, mais peuvent parfois entrainer une détérioration sensible de l’aspect des fruits (sans importance pour le jus). Le soufrage est efficace.
- Pyrale des dattes (Ectomyelois ceratoniae) : ravageur important au Maghreb, et déjà présent en Espagne et en Italie, sa présence a été signalée en France, mais pas sur grenadier. Ce ravageur présente un risque potentiel pour la culture du grenadier.
À ce jour les homologations sur l’espèce grenadier sont très limitées, cette note n’indique donc que des pistes envisageables pour une protection contre les bioagresseurs cités, mais en aucun cas des préconisations.