Les travaux sur l’espèce abricotier sont orientés vers cinq thèmes principaux : l’étude du matériel végétal (variétés et porte-greffe), en conditions de production raisonnée, faibles intrants et en agriculture biologique, l’optimisation de la conduite (qualité, réduction des coûts), les besoins en irrigation, la protection des cultures au sens large et l’agriculture biologique.
L’évaluation du matériel végétal, qui s’intéresse à la fois aux résultats agronomiques et à la qualité des fruits, s’articule autour de plusieurs dispositifs :
- Les collections variétales d’évaluation de la « sensibilité aux bioagresseurs » permettent de comparer le comportement des variétés vis-à-vis des attaques de monilioses sur fleurs et rameaux et de rouille, dans des parcelles non traitées contre ces bioagresseurs,
- Les collections variétales en « Bas-intrants phytosanitaires », complémentaires aux dispositifs en PFI classique présents dans les autres centres d’expérimentation, permettent d’évaluer les variétés les plus rustiques, moins demandeuses en intrants,
- Les essais porte-greffe, permettent de comparer plusieurs matériels en situation de stress hydrique, pour pouvoir faire face au changement climatique.
Les essais « formes de conduite des arbres » ont pour objectif d’optimiser les performances technico économiques, de limiter les impacts environnementaux et de réduire les coûts de main d’œuvre sur cette espèce.
De nombreux essais de protection sanitaire des abricotiers sont mis en œuvre pour maîtriser les attaques des différents bioagresseurs en itinéraire raisonné et biologique : les monilioses sur fleurs et rameaux et sur fruits, la rouille, les forficules sont notamment étudiés. Des essais de produits et de stratégies sont réalisés pour améliorer l’efficacité de la protection en PFI et la recherche de solutions en AB.