Avant toutes pratiques liées à la fertilisation, il faut se poser les questions qui pourront répondre aux besoins de la culture, à la prise en compte du contexte de production (type de sol, climat, saison d’apport, …) et aux conséquences de cette fertilisation sur l’environnement et plus particulièrement sur la qualité de l’eau.
- une analyse de sol est indispensable pour tenir compte de la fertilité du sol et pour réajuster d’éventuel déséquilibre. Elle doit être réalisée si possible le printemps précédent la plantation (avant tout apport, même de matière organique),
- un amendement organique est indispensable avant la plantation pour réussir une culture d’asperge. L’amendement organique est utilisé pour améliorer la structure du sol, contrairement aux engrais organiques qui sont employés comme fertilisants, Un amendement permet de donner du corps aux sols sableux et d’aérer les sols lourds.
- les apports azotés ne doivent pas dépasser lors d’un apport d’engrais chimique plus de 70 unités d’azote par hectare. Au-delà la plante ne l’utilise pas et les risques de lessivages sont importants, d’autant plus si la parcelle se situe dans une zone vulnérable.
- les besoins de la culture doivent être satisfaits dés la fin de la récolte. La plante affaiblie, a besoin de reconstituer ses réserves. Ils se situent pendant la période de pousse (de fin mai à mi-juillet). Tout apport, notamment azoté, en dehors de cette période est inutile,
- le fractionnement des apports en azote permet à la plante de mieux valoriser les unités apportées tout en limitant les pertes par lessivage,
- la localisation des apports, de part et d’autres des lignes de plantation ou par le goutte à goutte enterré, facilite l’alimentation de la plante et limite les lessivages.
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